Une vingtaine de responsables IT se sont réunis mardi 29 novembre, à l’initiative de l’Ae-SCM et de Timspirit, pour échanger sur des sujets de sourcing opérationnel. Ils ont choisi d’aborder, en sous-groupes, les sujets du Strategic Vendor Management, du Contract Management et du Sourcing bimodal. Il s’agit de premières réflexions sur des sujets très vastes, qui seront approfondies et affinées lors des prochaines sessions ; une rencontre est prévue chaque mois.

Le contract management, une pratique pluridisciplinaire…

Fonction encore émergente, le contract manager se situe à la frontière entre acheteurs, fonctions régaliennes, management et équipes opérationnelles.
Quel est donc le « bon » positionnement de la fonction contract management ? Doit-elle être plutôt opérationnelle, teintée de service management ? ou plutôt orientée gouvernance ?

… qui repose sur des qualités essentielles du contract manager

Dans tous les cas de figure, le contract manager est un oiseau rare, qui doit disposer de compétences multiples : compréhension forte de l’informatique et des métiers, capacités relationnelles (empathie et leadership) capacités de gestion et de gouvernance, d’anticipation des risques.

La maturité de l’organisation décide du positionnement du contract manager

Après comparaison des positionnements au sein des organisations présentes (Nissan, EDF, GE, …), il apparait qu’il n’existe pas de positionnement type, mais plutôt un continuum qui dépend essentiellement de la maturité de l’organisation en place. Cette maturité peut être évaluée empiriquement (par exemple via le référentiel eSCM).

Dans une organisation peu mature, le contract manager a un rôle d’appui opérationnel et se positionne de façon proche des opérationnels. En posant des pratiques standard, en transférant des réflexes et des compétences aux opérationnels, il peut aider à monter progressivement en maturité – et lui-même en valeur.

Dans une organisation mature, le contract manager se décale vers la gestion des prestataires en mode « portefeuille » et vers un pilotage plus stratégique.

Ce faisant, le nombre de contrats (et/ou le volume global d’affaires géré) par chaque contract manager évolue.